Affaire de violence mortelle à Richterswil : un homme jugé pour le meurtre d’une escort dans un contexte de conflit financier

Contexte et déroulement des faits

Lors de la nuit du 18 au 19 novembre 2023, un incident tragique s’est produit dans un immeuble de Richterswil (ZH). Entre 4h et 6h du matin, un homme suisse de 37 ans a agressé une escort brésilienne de 30 ans, dont il avait pris contact quelques heures auparavant via une plateforme en ligne. La victime a été victime d’une attaque violente motivée, selon l’accusation, par un différend financier portant sur la somme de 30 000 francs.

Les circonstances de l’intervention

Selon l’acte d’accusation, l’agresseur croyait que la jeune femme lui avait dérobé cette somme, qu’il pensait dissimulée sous un matelas. En réalité, l’argent se trouvait dans une autre pièce, appartenant à la compagne de l’homme, actuellement en déplacement à Londres. Pris de panique, l’individu aurait menacé la victime avec un couteau, puis aurait exercé des violences physiques en la frappant et en l’étranglant. La jeune femme a succombé à un traumatisme crânien et à la strangulation.

Les déclarations de l’accusé et la procédure judiciaire

Au tribunal de district de Horgen, le suspect a reconnu avoir recouru à la violence. Cependant, il a nié toute intention de tuer, évoquant une possible altération de son comportement sous l’effet d’une consommation importante de cocaïne et d’alcool, pouvant entraîner des accès de paranoia. Il affirme également que la victime l’aurait frappé avec une bouteille, et qu’il ne se souvient pas avoir utilisé le couteau. « Je n’ai pas voulu la blesser ou la tuer, j’aurais préféré mourir moi-même », a-t-il déclaré.

Les arguments de la partie civile et la position de la justice

La procureure a requis la peine de prison à perpétuité, estimant que l’agression a été motivée par la peur que la disparition de l’argent divulguée par la victime ne soit révélée à sa partenaire. Elle souligne l’intensité de la violence exercée contre la jeune femme, qualifiant l’incident de « combat à sens unique », et réfutant l’idée d’un simple différend. La défense, elle, évoque la possibilité d’un homicide involontaire, mettant en avant l’état émotionnel dégradé du prévenu, aggravé par la consommation de drogues et d’alcool.

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