P. Diddy confronté à une peine potentielle pouvant atteindre 20 ans après un procès new-yorkais sur des faits liés à la prostitution et à l’organisation d’un réseau criminel

Contexte et déroulement du procès

À New York, après deux mois de débats fortement médiatisés, les jurés avaient écarté les accusations les plus graves de trafic sexuel et d’association de malfaiteurs visant Sean Combs, alias P. Diddy, l’épargnant pour l’instant d’une condamnation à perpétuité.

Faits retenus et enjeu pénal

L’ancien rappeur et homme d’affaires, âgé de 55 ans, a été déclaré coupable des faits de transport de personnes à des fins de prostitution, pour lesquels il était passible d’une peine pouvant atteindre 20 ans d’emprisonnement au total.

Éléments de preuve et position du parquet

Le parquet avait réclamé au moins 11 ans de prison, insistant sur la gravité des actes, l’absence de repentir et les traumatismes rapportés par les victimes. Des enregistrements de marathons sexuels et des images de caméras de surveillance d’un hôtel de Los Angeles ont été présentés au tribunal.

Position de la défense

La défense n’a pas nié les faits mais a soutenu que les ‘freak-offs’ étaient consentis et a mis en avant un style de vie décrit comme polyamoureux, qui, selon elle, ne relevait pas du droit pénal.

Une lettre d’excuses et les victimes

À l’audience, P. Diddy a de nouveau demandé pardon pour ses actes. Jeudi, dans une lettre au tribunal, il s’était déclaré « brisé » par ses actes, affirmant s’être « perdu dans la drogue et l’excès ».

Le rôle des victimes et le contexte personnel

Le dossier porte sur le fait d’avoir contraint plusieurs femmes — dont la chanteuse Cassie et une compagne désignée sous le pseudonyme ‘Jane’ — à se livrer à des activités sexuelles avec des hommes proxénètes pendant que lui se livrait à des actes d’autofémination ou les filmait. Il lui était aussi reproché d’avoir mis en place un réseau pour organiser ces activités nommées ‘freak-offs’ ou ‘hotel nights’.

Réactions et témoignages au cours du procès

Les jurés ont visionné des enregistrements des marathons sexuels et des images de caméras de surveillance montrant P. Diddy traînant Cassie au sol et la rouant de coups. La défense, sans nier les faits, a contesté l’interprétation et soutenu que les actes étaient consentis dans le cadre d’un mode de vie ‘polyamoureux’.

Grâces présidentielles et contexte

La défense a évoqué une possible demande de grâce présidentielle auprès de Donald Trump, une option jugée peu probable après une interview où le président avait exprimé son opposition à une telle démarche.

Contexte additionnel et suites

Durant les débats, la chanteuse Cassie, enceinte, et une autre témoin désignée sous le nom de ‘Jane’ ont aussi raconté avoir été exposées à des menaces liées à leur réputation, à leur situation financière et à leur sécurité physique.

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