Nouvelle frappe aérienne américaine dans les Caraïbes : trois morts sur un navire présumé trafiquant de drogue et bilan total porté à 65 morts

Contexte et cadre de l’opération

Selon le secrétaire américain à la défense Pete Hegseth, la frappe porte le bilan à au moins 65 morts dans le cadre des opérations ordonnées par le président Donald Trump pour lutter contre l’afflux de drogue aux États-Unis.

Selon ses déclarations, \”Ce navire, comme tous les autres, était connu de nos services de renseignement pour être impliqué dans le trafic illicite de stupéfiants. Il transitait sur une route connue pour le trafic de drogue et transportait des stupéfiants\”, a-t-il précisé sur X.

\”Trois ‘narcoterroristes’ de sexe masculin se trouvaient à bord du navire lors de la frappe, qui a été menée dans les eaux internationales. Les trois terroristes ont été tués et aucun membre des forces américaines n’a été blessé\”, a-t-il ajouté.

Échos sur la légalité et les critiques

Des experts ont remis en question la légalité des frappes menées dans des eaux étrangères ou internationales contre des suspects n’ayant pas été interceptés ou interrogés.

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé vendredi les États-Unis à cesser ces opérations et à ouvrir des enquêtes \”rapides, indépendantes et transparentes\”.

Déploiement et objectifs revendiqués

Washington affirme poursuivre la traque et l’élimination des trafiquants de drogue qui seraient traités comme des cibles \”à neutraliser\” dans le cadre du combat contre les réseaux considérés comme terroristes.

Les États-Unis ont déployé huit navires de guerre dans les Caraïbes et des avions de chasse F-35 à Porto Rico. Un porte-avions américain, décrit comme le plus puissant au monde, serait également en route pour la zone.

Contexte et réactions internationales

Depuis le début du mois, des frappes aériennes sont menées dans le Pacifique et plus particulièrement dans les Caraïbes contre des navires présentés comme liés au trafic de drogue. Avant l’attaque de samedi, le gouvernement américain avait revendiqué 15 frappes ces dernières semaines, évoquant 62 morts sans apporter de preuves de liens entre ces personnes et le trafic.

Le président vénézuélien Nicolás Maduro a contesté ces accusations et dénoncé une tentative de déstabilisation par les États-Unis. Le chef de l’État américain justifie ces opérations au nom de la lutte armée contre des groupes considérés comme terroristes.

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