PFAS dans l’alimentation en Suisse et au Liechtenstein : la majorité des viandes, œufs et poissons respectent les normes

Contexte et résultats principaux

Des contrôles menés en Suisse et au Liechtenstein montrent que sept échantillons, issus de catégories variées, présentent une non-conformité. Plus précisément, cinq échantillons provenaient de viande bovine, un œuf et un poisson. Cela représente 0,8 % des prélèvements de viande, poisson et œufs analysés, selon l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et l’Association des chimistes cantonaux.

Globalement, les composés alkylés perfluorés et polyfluorés (PFAS) sont largement présents et détectables dans l’ensemble des catégories d’aliments, mais les denrées disponibles sur le marché suisse respectent largement les valeurs maximales en vigueur.

« Cette étude est rassurante, mais ce n’est pas pour autant qu’on doit se dire ‘il n’y a plus de problème avec les PFAS’ », a déclaré le chimiste cantonal genevois Patrick Edder, cité dans Forum.

« C’est une excellente nouvelle », a-t-il ajouté, précisant que « le respect des valeurs maximales garantit une protection de la santé ».

Échantillonnage et répartition des prélèvements

Dans le cadre des contrôles, 889 échantillons ont été prélevés, soit 401 de viande, 282 d’œufs et 206 de poisson, provenant de différents types d’entreprises. Environ 70 % des prélèvements provenaient de Suisse ou du Liechtenstein, et 30 % étaient importés.

La sécurité des consommateurs et ses limites

Sur le plan global, le chimiste cantonal estime que la sécurité des consommateurs est assurée en matière de PFAS. Toutefois, il précise qu’il est impossible d’écarter l’existence de sites localisés fortement contaminés et de denrées alimentaires spécifiquement affectées, citant notamment des zones ayant servi à des exercices pour les pompiers utilisant des mousses anti-incendie contenant des PFAS.

« Cette étude est rassurante, mais ce n’est pas pour autant qu’on doit se dire qu’il n’y a plus de problème avec les PFAS », résume-t-il.

Mesures et contrôles

Pour les échantillons non conformes, les chimistes cantonaux ont pris des mesures afin d’éviter tout dépassement futur des valeurs maximales.

Les contrôles ont ainsi porté sur 889 échantillons, répartis comme suit: 401 échantillons de viande, 282 d’œufs et 206 de poisson, provenant de divers types d’entreprises. Environ 70 % étaient d’origine suisse ou liechtensteinienne, contre 30 % importés.

PFAS dans les laits et produits laitiers

Par ailleurs, l’OSAV a analysé 276 échantillons de lait et de produits laitiers, pour lesquels aucune valeur maximale légale n’existe. Des PFAS ont été détectés dans l’ensemble des produits. Deux échantillons de lait et un échantillon de yaourt dépassaient toutefois la valeur indicative fixée par l’Union européenne dans une recommandation.